« Fan de la plume de Pierre Brulhet depuis plus de dix ans ; je ne pouvais qu’accrocher avec ses nouvelles de sciences fiction, fantastique ou polar…
Bien que toutes m’aient plu, j’ai une tendresse particulière pour cette histoire intitulée « Isaac ». c’est une nouvelle terminatoresque qui souligne l’un des traits de caractère humain et pas le meilleur : la bêtise. Dans ce récit post apocalyptique où les robots font la guerre aux humains, ces derniers sont le moteur même de leur propre déclin.
Il ne faut pas toujours croire ce que l’on voit ou ce que l’on entend. Si on ne recherche pas la vérité, on se plante soi-même un couteau dans le dos. Et ce qui est le plus important est bien souvent invisible.
Dans cette nouvelle, si les hommes avaient cherché à savoir ce qui se tramait plutôt que de se fier à leur seule vision de la situation, ils auraient pu ne pas détruire leur seule chance de s’en sortir.
La bêtise est humaine et tous ceux qui se voilent la face et ne cherchent jamais la vérité au profit de la rumeur, ceux-là font que ce monde court à sa perte…
Dans un autre genre, plus space western, « pour une poignée d’épidine » souligne aussi la bêtise humaine liée au profit et à l'envie. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la fin que j’ai trouvée originale et non convenue.
De même, coup de cœur pour « Black Star » qui m’a fait choisir la chanson de Bowie « China girl » pour illustrer ce retour de lecture.
Bref, vous l’avez bien compris, ce recueil de Pierre Brulhet est un petit bijou que je vous recommande vivement ! »