« Je ne pouvais pas me taire. Aujourd'hui je tiens à vous parler de "Pierre, le chasseur et le loup" , le roman de Pierre Brulhet.
Comment définir le magnifique composé de ce récit sans en dévoiler son entièreté ? L’association d’une rédaction fluide, et de la mise en scène d’un équilibre qui tire le suspense à son comble, forme un mélange qui accroche la curiosité et pousse le lecteur à aller jusqu’au bout, sans reprendre sa respiration. Culotté, Pierre Brulhet ose reprendre le conte musical "Pierre et le Loup" du compositeur russe Sergueï Prokofiev, et ceci avec brio.
Nous parcourons les lignes de ce roman presqu’à la manière d’un spectateur assis dans une salle de cinéma : une rédaction en trois dimensions nous donne parfois presque des frissons tant le détail émeut les sens, aussi bien dans les descriptions des lumières, des couleurs, que celle du froid nordique. Les mots donnent parfois la chair de poule ou poussent le cœur à un rythme effréné.
Ce conte fantastique, mêle subtilité, intrigue et déroulé presque cinématographique, lesquels contraignent toujours le suspense jusqu’à la limite.
Enfant ou adulte, chacun s’y retrouvera dans cette narration : un message pour chacun d’eux, une vision des drames de la vie appropriée à l’un et l’autre, une vraie leçon de courage que chacun interprétera à sa manière.
Chaque fin de chapitre laisse le lecteur sur sa faim, histoire de lui donner envie de se rassasier en entamant le suivant : là est une belle prouesse de Pierre Brulhet.
Une fin ouverte qui, malgré une part de tristesse, témoigne d’une belle leçon de courage et donne l’envie de dire : pourquoi ne pas laisser la place à la confiance même lorsque celle-ci revêt le masque d’un monstre ?
Une conclusion finement menée qui offre le droit à chaque lecteur de convenir d’une liberté de penser et de déduire.
Lisez-le seul, faites-le lire à votre enfant, ou mieux, lisez-le ensemble.
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