« Le Kulu-Nere de Pierre Brulhet : Seydou, un enfant africain, se croit la victime d’une malédiction. En réalité, il est un enfant-arbre, fruit de l’union entre une femme et un arbre sacré, le Kulu-Nere. Une histoire empreinte de poésie sur la différence de l’autre et la façon de l’appréhender.»
« Direction l’Afrique avec “Le Kulu-Néré”, où les puissances telluriques viennent en aide à un garçon victime de harcèlement par les plus grands de son village. Mais pour l’enfant, la magie qui s’est emparée de lui est terrifiante, sans doute néfaste. Pierre Brulhet nous immerge parfaitement dans l’état d’esprit de son jeune protagoniste, terrifié par son pouvoir, et aux éléments du conte africain, sa magie noire, il apporte quelques touches discrètes, sur le rôle des femmes, qui contrebalancent très agréablement la superstition masculine.»
« Pierre Brulhet nous entraîne dans une région de l’Afrique qu’il connait bien pour y avoir vécu. D’où l’origine peut-être de Le Kulu-Néré.
Le jeune Seydou attend son tour devant la case du sorcier, mais il y a tellement de monde qu’il renonce et se promet de revenir le lundi suivant. Au bout de la troisième fois et en se levant de très bonne heure, il peut enfin accéder dans la case du sorcier qui lui annonce qu’il faut être courageux. Et sans prévenir, le sorcier lui coupe une main. Lorsqu’il sort de son évanouissement, Seydou se rend compte qu’il n’a pas mal, et que son poignet cicatrise déjà, une mousse verte au moignon. Et des plaques brunâtres s’étalent sur sa peau. »