« Démon Blanc» de Pierre Brulhet me permet de retrouver la plume de ce dernier, déjà croisé plusieurs fois (dont au moins une dans le cadre d’une anthologie aux dents longues). A la différence de ses pairs, l’auteur choisi l’Afrique comme point d’ancrage de son intrigue, mettant aux prises deux enfants avec la créature de légende qui a tué les leurs. Mais s’ils puisent dans les récits de leur peuple pour appréhender leur ennemi, ce dernier vient pour autant de l’occident, et utilise un bateau pour se reposer à l’abri de toute attaque. Un texte bien mené, avec des idées intéressantes,, qui en appelle autant à l’universalité des mythes qu’aux spécificités de chaque culture face à ceux-ci. »
« La force de ce texte est de nous rappeler combien dans ces civilisations, autrefois jugées primitives, la vie est ressentie comme tributaire de la mort. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, si les protagonistes sont deux frères, traduction de cette symbiose permanente entre la pulsion de vie et celle de mort. »